2024 À la vitesse que poussent les arbres (Tirages
au platine et au palladium)
Depuis longtemps, les humains ont aveuglément cherché à dominer et soumettre la nature.
Maintenant que nous sommes à l’aube d’une catastrophe planétaire due aux changements climatiques, il est
crucial pour l’humanité de repenser sa relation avec cette nature si bienveillante. Nous sommes devenus
étrangers sur notre propre planète. Cette série fait l’apologie de la nature restée presque intacte jusqu’à ce jour.
2019 À la vitesse que poussent les arbres (Panoramique)
Première itération sur la thématique des arbres. Cette série traduit mon émerveillement pour la nature.
C’est dans la nature que je reprends vie. L’utilisation d’un appareil panoramique à objectif rotatif est à la fois un
réel défi et une libération par la contrainte imposée par ce type d’appareil.
2017 Rébellion
Cette série invite à être à contre-courant de la surabondance d’images diffusées dans les médias,
elle propose un regard sur la grande nature, celle qui est là, autour de nous, et que nous oublions de regarder.
Cette série de paysages monochromes classiques, où la présence humaine est absente, a été réalisée avec une seule caméra
(Voigtländer Bessa III) sur trépied et équipée d’un seul objectif normal fixe avec, à l’occasion, un filtre neutre ou de couleur.
2017 Vestiges
Vestiges pose un regard sur des monuments qui rendent compte d’un passé qui est encore possible de toucher aujourd’hui.
Témoins tangibles du passage de milliers d’humains, ces grands symboles ont été façonnés par notre humanité.
J’ai choisi, pour cette série, le tirage au platine et au palladium : un procédé photographique très stable comme les anciens monuments.
La longévité de ces photographies devrait dépasser le millénaire si elles sont conservées dans de bonnes conditions.
2017 La Familia
À l’instar de mes deux séries précédentes (un trentième de seconde et ton visage me dit quelque chose),
cette série de portraits présente des travailleurs de rue et des jeunes de la rue.
Pour mon exposition au Centre culturel Yvonne L. Bombardier, on m’avait demandé de présenter mes deux séries précédentes.
Comme je ne voulais présenter que des œuvres récentes, j’ai décidé d’en produire une nouvelle version sur ce sujet qui m’est très cher.
Cette série semblable dans sa forme à la précédente met encore plus l’accent sur des expressions authentiques et spontanées des sujets.
Le titre fait référence à l’esprit de communauté qui règne dans ce milieu.
2016 Japon
Dans le cadre de l’exposition collective SPACE 8 au Musée des Beaux-arts de Sherbrooke. J’ai présenté une série de tirages au platine
et au palladium d’images réalisées au Japon en 2015. Dans ces tirages uniques, j’ai apposé des feuilles d’or à certains endroits en m’inspirant de
la philosophie et de l’esthétique « Kintsugi ».
2016 Atikamekw (Les voyageurs)
En 2016, l’artiste Roger Gaudreau entreprenait une résidence de création à la galerie R3 dans le cadre de la Biennale nationale
de sculpture de Trois-Rivières. Celui-ci m’invita et me donna carte blanche pour lui fournir une série de portraits pour l’exposition
« Vaisseau et passagers ». Par un concours de circonstances inusité, le choix des passagers s’est porté sur la communauté Atikamekw de la région de Trois-Rivières.
Cette série fut un véritable plaisir à réaliser et je suis extrêmement reconnaissant à Roger et à tous ceux qui ont participé à cette aventure.
Cette série montre un peuple qui renaît, qui continue d’avancer parfois dans les eaux troubles. Un peuple qui célèbre la vie et qui a des capteurs de rêves dans les yeux.
Cette série unique de 26 images fait maintenant partie de la collection permanente du Musée McCord Stewart à Montréal.
2015 Défense de passer
Cette série de triptyques panoramique couvrant 360° était une réponse à ma frustration de ne pas avoir accès
à la nature en Estrie. De plus en plus de propriétaires de terrains privés interdisent l’accès même pour une simple photographie.
L’appropriation du territoire par les mieux nantis est une nouvelle réalité.
2015 2e collaboration avec Marc Séguin
En 2015 un organisme d’action communautaire autonome qui offre du soutien à des jeunes en situation ou à
risque d’itinérance de Sherbrooke était en difficulté financière critique. Il fallait trouver un moyen d’amasser rapidement
des fonds pour sauver l’organisme. J’ai alors recontacté Marc Séguin pour qu’il collabore à mon initiative. Nous avons ainsi
produit une série d’une même image limitée à 25 tirages argentiques virés au sélénium avec des interventions uniques
qui furent mises en vente. Tout l’argent recueilli fut versé à cet organisme. Je remercie Marc Séguin pour sa grande générosité.
2014 4 secondes : Collaboration avec Marc Séguin
À la fin de mon DPAA, j’ai réalisé la série 4 secondes qui se voulait au début, une exploration du portrait avec
une vitesse d’obturation commune de 4 secondes. N’étant pas satisfait du résultat initial, j’ai contacté l’artiste de renom international
Marc Séguin pour « vandaliser » mes œuvres. Chacune de ces photos a ainsi subi une « intervention » de Marc Séguin. Tout l’argent recueilli
par la vente de ces œuvres fut versé à deux organismes venant en aide aux jeunes de Sherbrooke. Le grand succès de cette initiative n’aurait
jamais été possible sans l’aide de Marc Séguin. Je l’en remercie très sincèrement.
2013 Hors du temps
Dans cette série de photographie panoramique, j’ai photographié des lieux où l’absence de signe de modernité les rend
intemporels, le temps semble s’être arrêté. Dans un monde qui se transforme si rapidement, replonger dans le passé nous fait réfléchir
sur le passage du temps.
2012 Om Mani Padme Hum
Après avoir visité le Tibet, un voyage au Ladakh s’imposait naturellement. Le Ladakh, souvent appelé « le petit Tibet »
se situe au nord de l’Inde où se retrouve une importante communauté tibétaine. En fait depuis l’occupation du Tibet par la Chine,
le Ladakh me semble plus authentique. Cette série venait compléter ma série précédente sur le peuple tibétain.
2011 Ton visage me dit quelque chose
En 2010, je voulais reproduire l’expérience de 2004 (un trentième de seconde). J’ai donc recontacté la Coalition
sherbrookoise pour le travail de rue pour une nouvelle mouture, car l’équipe de travailleur de rue s’était quelque peu modifiée.
Lorsque cette nouvelle série fut terminée, j’ai réalisé que je me plagiais moi-même et que cette série n’apportait rien de nouveau.
C’est pourquoi celle-ci n’a jamais été rendue publique. C’est donc en 2011 que j’ai décidé de travailler avec un éclairage de studio
dans les locaux de la coalition. Avec l’utilisation d’un flash, j’étais en mesure de me rapprocher et de capter des expressions authentiques.
Pour cette série, je me suis inspiré du travail du photographe américain, de réputation internationale, Irving Penn (1917-2009). Penn a photographié les
grands de notre monde tandis que moi, j’ai photographié ceux qu’on ne veut pas connaitre.
2011 Expérience tibétaine
J’ai toujours été fasciné par le Tibet. Lorsque les frontières furent rouvertes en 2009, je n’ai pas raté l’occasion
pour aller visiter ce pays mythique. Malgré une occupation brutale, ce pays a quand même su conserver ses traditions ancestrales.
Malgré les apparences, on sentait bien la répression que les Tibétains devaient endurer chaque jour. En présentant ces images,
je désirais mettre en lumière ce peuple courageux afin qu’il ne tombe pas dans l’oubli.
2008-2013 Visage sherbrookois des gens d’ici et d’ailleurs
Dans cette collaboration avec des organismes communautaires du quartier d’Ascot, je présentais une exposition de
18 photographies géantes à ciel ouvert dans un circuit à travers le quartier multiethnique d’Ascot. Cette exposition qui ne devait
durer que 2 ans a perduré 6 ans au grand bonheur des habitants du quartier.
2008 Vietnam, journal de voyage
Quand j’étais jeune, jamais je n’aurais osé espérer visiter le Vietnam. Sac à dos et caméra en main, je suis parti à la
découverte de ce merveilleux pays et de ces habitants accueillants. Les sorties à moto m’ont permis d’explorer la campagne et de rencontrer
des gens peu habitués aux touristes.
2006 Shanghai, la vieille ville
Ayant accompagné mon fils en voyage à Shanghai, j’ai décidé d’errer dans la vieille ville. Le contraste entre la
modernité de la ville et l’aspect presque médiéval de la vieille ville était surréel. C’était comme un voyage dans le temps.
Jusqu’à quand ce mode de vie allait-il subsister face à la pression des développeurs urbains ? Ces déambulations dans les ruelles
sans but précis ont occasionné de belles rencontres.
2004 un trentième de seconde
Ayant enseigné bénévolement la photographie à des jeunes de la rue, je me suis intéressé à leur réalité.
Pour cette série, pour chaque jeune de la rue photographié, je photographiais un travailleur de rue de la Coalition
sherbrookoise pour le travail de rue. Dans l’exposition, ils n’étaient identifiés que par leur prénom sans aucune
indication s’il s’agissait d’un jeune de la rue ou bien d’un travailleur. Cette approche visait à faire tomber
les préjugés et faire fi des stéréotypes. La toile de fond les isolait de leur milieu et mettait en valeur leur personnalité.
Le titre de cette série provient de la vitesse d’obturation que j’ai utilisée pour ces photographies en lumière naturelle à l’extérieur.
2001 Portraits d'ados
Pendant une bonne quinzaine d’années, j’ai donné de façon bénévole des ateliers de photographie à des adolescents en collaboration
avec divers organismes incluant les maisons des jeunes et la Coalition sherbrookoise pour le travail de rue. Ces ateliers incluaient entre autres le
portrait photographique. C’est ainsi que j’ai décidé de photographier certains de ces jeunes afin de leur montrer ma façon de travailler et d’expérimenter
les deux côtés de l'appareil photo.
1997 Flora Photographica
Ayant été sollicité pour exposer mes photographies de nature, j’ai décidé de photographier des fleurs en gros plan au lieu de
présenter mes paysages habituels. Pour cette série, j’ai utilisé le virage à l’or pour donner un effet sépia à mes tirages.
1996 Portraits d'artistes
Avec mon implication dans le milieu des arts, j’ai eu la chance de côtoyer plusieurs artistes de grand talent.
C’est lors de nos rencontres que je leur ai proposé de faire leur portrait. Ces portraits environnementaux se voulaient moins formels
que ceux effectués en studio. Peintres, photographes, musiciens, écrivains et acteurs se sont gentiment prêtés à mon jeu avec un plaisir mutuel.
1994 Tempus Fugit
C’est à cette époque que j’ai réalisé que j’avais statistiquement vécu près de la moitié de ma vie.
Il n’y avait plus de temps à perdre. Je me suis tourné vers un des sujets qui me passionnent le plus, c’est-à-dire la nature.
1992 Quand j’étais plus nouveau
En photographie si le photographe n’est pas passionné par son sujet, il y a peu de chance que l’observateur le soit.
À cette époque, mes jeunes enfants occupaient beaucoup de place dans ma vie. Le titre provient d’une phrase que mon fils lança en
faisant allusion au temps où il était plus jeune. J’aimais bien le double sens de cette phrase.
1989 Japon, journal de voyage
Lors de mon voyage au Japon pour une compétition de Karaté j’en ai profité pour photographier ce peuple qui
alternait entre modernité et tradition.
1987 Transition
Série documentaire sur deux communautés inuites (Tuktoyaktuk et Sanikiluaq). Ces communautés faisaient face à
de grands défis où l’avenir paraissait incertain face à la modernisation.
1980 SOS
Première exposition dans le hall d’entrée du pavillon Pollack de l’Université Laval. Cette série présentait
les séquelles environnementales d’une mine d’or abandonnée (Alder-Mackay). Les rejets miniers toxiques sont un véritable
désastre écologique qui demandera des années à réparer. Avec les ressources très limitées d’un étudiant, toute cette série
fut faite à partir d’une seule enveloppe de 25 feuilles de papier 8 x 10 pouces. Les photographies étaient collées sur des
morceaux de carton-mousse récupérés.